Waxes museum

Javascript constants

Javascript css templating

Javascript fade script

Javascript check gallery source

Javascript QR-CODE

Javascript templating

< Previous Gallery Next >


Wax moulage MHS-13


Author : Charles Jumelin (1848-1924)
Collection : Musée d'histoire des sciences, Genève
Inventory number : MHS-118/1
Dimension : 30 x 17 x 23

OPEN FULL SCREEN


WATCH ON SMARTPHONE
Digitization by Julien Da Costa & Christophe Lamy Anatomie-FMED, Université de Genève

Syphilis Wax Gallery by SNF - Neverending Infectious Diseases project is licensed under CC BY-NC-ND 4.0



Cette céroplastie montre un sexe masculin dont le prépuce est surmonté par une lésion nodulaire ulcérée qui semble être un chancre. La légende de la céroplastie confirme cette hypothèse puisqu’elle précise qu’il s’agit d’un chancre papuleux.

Le chancre est unique, propre (on ne visualise pas d’écoulement purulent), et semble infiltré et induré puisqu’on le voit émerger en relief. On aimerait savoir également si ce chancre présente un caractère douloureux ou s’il est au contraire totalement indolore.

Au vu de la présentation clinique, le diagnostic le plus probable est celui de chancre syphilitique survenant au cours d’une syphilis primaire, causé par le spirochète Treponema pallidum.

Un diagnostic différentiel pourrait être celui de chancre mou lié la bactérie Haemophilus ducreyi, mais les chancres sont habituellement sales avec un fond purulent et les bords de l’ulcération inflammatoires érythémateux, ce que nous ne visualisons pas ici. L’autre diagnostic différentiel à évoquer est celui du granulome inguinal ou donovanose, une infection due à la bactérie Klebsiella granulomatis. Mais dans ce cas, l’ulcération est plus souvent rouge vif, non indurée, avec uniquement des bords surélevés et saigne facilement au moindre contact.

Ces deux dernières infections surviennent surtout dans des zones endémiques d’Afrique du Sud et d’Amérique du Sud principalement, contrairement à la syphilis qui peut se rencontrer n’importe où.

Ces trois infections sont toutes sexuellement transmissibles.Un examen complémentaire par PCR permettrait de trancher sur le diagnostic.

Chloé Alberto, Université et Hôpitaux Universitaires de Genève (décembre 2023)